Cinéma de grand renom, cinéma au passé assez glo­rieux, le cinéma nigé­rien tra­verse une crise sans pré­cé­dent.

Depuis plus d’une décen­nie, le public aussi bien nigé­rien qu’inter­na­tio­nal n’a plus appré­cié des films " made in Niger ". Manque de volonté ou manque de moyen finan­cier ? Quoi qu’il en soit, la ques­tion reste posée.

Le cinéma nigé­rien a besoin de redo­rer son blason, et à cet effet, les par­te­nai­res comme le Centre Culturel Franco Nigérien ont pris l’ini­tia­tive, à tra­vers le projet d’une semaine du cinéma nigé­rien, de palier au manque d’acti­vi­tés ciné­ma­to­gra­phi­que au Niger.

Après deux réu­nions pré­pa­ra­toi­res, les acteurs de la future semaine du cinéma nigé­rien ont pro­posé de créer un cata­lo­gue de tous les films nigé­riens, de former des spé­cia­lis­tes de la conser­va­tion des docu­ments audio­vi­suels, de consa­crer une jour­née au " jeune docu­men­taire " vidéo.

Autre fait qui mar­quera cette semaine, c’est l’arri­vée d’un pion­nier du cinéma au Niger, Jean Rouch. Il sera pré­sent à Niamey en jan­vier 2004 ou il pré­sen­tera son der­nier film.

Quoi qu’il en soit, le cinéma nigé­rien à besoin d’un second souf­fle. Courage donc à l’équipe qui s’occupe de l’orga­ni­sa­tion de la très pro­chaine semaine du cinéma nigé­rien.

Moctar Mamane Sani