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La guinée, terre de musique et de cinéma
Publié le : dimanche 5 janvier 2003

Ces dernières années, jusqu’en 2003, la Guinée a produit très peu de film. Pour preuve, lors du dernier Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, le Fespaco 2003, la Guinée était présente avec deux films longs métrages. L’un en compétition, Paris selon Moussa de Cheik Doukouré, et l’autre en information dans la section panorama, le Fleuve de Mama Keita.

Le 27 novem­bre pro­chain, l’Association Clap Noir orga­nise à Paris une soirée ciné­ma­to­gra­phi­que dénom­mée " Maquis cultu­rel ". Au pro­gramme, un film : Paris selon Moussa, der­nière créa­tion du cinéaste gui­néen Cheik Doukouré. C’est l’occa­sion pour nous de jeter un regard sur le cinéma gui­néen.

Bien connu dans le domaine de la musi­que, la Guinée est le pre­mier État afri­cain qui créa, à l’indé­pen­dance, un orches­tre natio­nal, le Bembeya Jazz. La Guinée est le pays de Mory Kanté, bien connu en France pour son tube Yeké Yeké, Sékouba Bambino qui en plus d’une car­rière solo est membre du très célè­bre orches­tre Africando.

Aperçu du cinéma gui­néen

Que nous dit le guide du cinéma afri­cain à propos de la guinée ? En 10 ans, de 1989 à 1999, 5 films longs métra­ges et 4 courts métra­ges ont été réa­li­sés.

Parmi les réa­li­sa­teurs des 5 longs métra­ges, Cheik Doukouré en a réa­lisé deux. Le Ballon d’or et Blanc d’ébène. Nous retrou­vons aussi un nom connu. Celui Mama Keita avec pour film, le 11ème com­man­de­ment.

Mohamed Camara et Gahité Fofana sont les deux réa­li­sa­teurs à avoir fait chacun deux films courts métra­ges, au cours de cette décen­nie.

Ces der­niè­res années, jusqu’en 2003, la Guinée a pro­duit très peu de film. Pour preuve, lors du der­nier Festival pana­fri­cain du cinéma de Ouagadougou, le Fespaco 2003, la Guinée était pré­sente avec deux films longs métra­ges. L’un en com­pé­ti­tion, Paris selon Moussa de Cheik Doukouré, et l’autre en infor­ma­tion dans la sec­tion pano­rama, le Fleuve de Mama Keita.

Paris selon Moussa et le Fleuve repré­sente le pays dans les fes­ti­vals à tra­vers le monde. Les dis­tinc­tions qu’ils reçoi­vent prou­vent que même si la Guinée n’est pas un grand pro­duc­teur de film, la qua­lité reste le leit­mo­tiv des réa­li­sa­teurs.

Candide Etienne

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