Le ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, chargé de la Promotion de l’Entreprenariat Artistique du Niger M. Oumarou Hadary a procédé, mardi dernier, au CCFN/JR, à la cérémonie d’ouverture de la 4ème édition du Forum Africain du Film Documentaire.
Ce Forum s’étalera du 1er au 8 décembre 2009 et a pour thème : " Le Niger fête 50 ans de cinéma Africain ".
Dans son intervention, M. Oumarou Hadary a tout d’abord voulu rendre un hommage aux cinéastes nigériens disparus. ‘’Permettez-moi aussi de saluer la mémoire des pionniers du cinéma nigérien ; ma pensée va en particulier à Oumarou Ganda, Jean Rouch, et Damouré Zika’’ a souligné le ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, chargé de la Promotion de l’Entreprenariat Artistique.
M. Oumarou Hadary retiendra que ces visionnaires du monde cinématographique ne sont plus de ce monde, mais leurs œuvres restent gravées de façon indélébile dans nos mémoires pour leur précieuse contribution au développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle, ainsi qu’au rayonnement de notre culture sur le plan international.
Il a aussi soutenu que dès la tenue de l’édition 2008, le Forum Africain du Film Documentaire avait atteint un stade évident de maturité, et cela, grâce à la démarche pragmatique de l’Ambassadeur Inoussa Ousseini ‘’qui a bien compris, qu’il faut non seulement avoir une bonne idée, mais surtout pour avancer il faut savoir la partager et la vendre’’.
En effet, l’Ambassadeur Inoussa Ousseini a su agir pour aboutir à des résultats concrètement palpables car, grâce à l’organisation de cet événement il, est parvenu à démontrer qu’il est possible de développer l’industrie cinématographique en formant une dizaine de stagiaires diplômés de l’université, en donnant un contenu concret au concept d’éducation à l’image et en réduisant la fracture du genre par la formation de jeunes filles aux métiers de l’audiovisuel.
Après la présentation par El hadj Sani Magori, des différentes promotions des jeunes cinéastes formés, place a été faite aux projections avec notamment ‘’Notre pain capital’’ de Sani Magori, un film axé sur le travail du pain et son utilisation au Sénégal et ‘’Koyo ko bauta’’ de Lamine Bachar, un film orienté vers l’apprentissage des enfants très souvent apparenté à de l’exploitation.
Puis, ce fut au film du cinéaste Férid Boughédir " Caméras d’Afrique " d’être projeté. Ce film a la particularité de conter l’histoire d’une poignée d’hommes qui partagent le même rêve qui est celui d’exprimer l’Afrique à travers leur cinéma.
Candide Etienne
Clap Noir
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