Les surprises du Fespaco
Publié le : mardi 18 mars 2003

Les Surprises du Fespaco.

La 18ème édition du Fespaco, le Festival pana­fri­cain du cinéma et de la télé­vi­sion de Ouagadougou, bat son plein. Comédiens et comé­dien­nes, réa­li­sa­teurs, pro­duc­teurs ou ciné­phi­les, tout le monde essai tant bien que mal de vivre cette grande messe du cinéma afri­cain.

Que c’est dif­fi­cile d’orga­ni­ser le Fespaco. Il y a tant de monde à accueillir, à satis­faire, les pro­gram­ma­tions de films à faire etc. Le Festival prend de plus en plus d’ampleur. Selon les sta­tis­ti­ques du Comité d’orga­ni­sa­tion du Fespaco, à l’édition 2001, 4539 accré­di­ta­tions ont été accor­dées.

Avec 18 éditions, le Fespaco a atteint l’âge de la raison. Qui dit âge de la raison dit expé­rience ! Sur le ter­rain, nous vivons plutôt le contraire. Nous remar­quons que pour cette édition, il y a des lacu­nes dans l’orga­ni­sa­tion. Cela va de l’accré­di­ta­tion qui n’est pas prête, à l’absence quasi per­ma­nente de navette, sans parler du pro­blème de la non dis­po­ni­bi­lité du pro­gramme com­plet du fes­ti­val. Il y a tel­le­ment de chose à vivre au Fespaco en plus des films que sans pro­gramme, les fes­ti­va­liers navi­guent à vue.

Quant aux pro­jec­tions, l’éternel pro­blème de la dis­po­ni­bi­lité des films sub­siste. Et si le film est dis­po­ni­ble, les salles sont tel­le­ment bon­dées que l’on craint pour sa sécu­rité.

Il est clair qu’orga­ni­ser un fes­ti­val qui connaît de plus en plus de succès n’est pas chose facile, mais nous pen­sons que cela ne doit pas nous empê­cher d’être un peu plus regar­dant sur les détails de l’orga­ni­sa­tion. Nous disons quand même cha­peau aux orga­ni­sa­teurs.

Achille Kouawo,
25 février 2003

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