le fameux badge
Publié le : mardi 3 mars 2009

Le Fespaco est maintenant lancé avec la succession des films. Chacun essaye de se trouver un chemin dans cette foule d’activité. Mais les difficultés de l’organisation ne facilitent pas la tâche aux festivaliers. Aux nombres de celles-là, ce badge introuvable qui au yeux de nombre de festivaliers apparaît comme un serpent de mer.

Soixante douze heures après l’ouver­ture du fes­ti­val, le comité d’orga­ni­sa­tion a fini par pren­dre la mesure de la situa­tion. Les nom­breu­ses plain­tes ne lui lais­saient vrai­ment pas le choix. A l’envie de com­pren­dre des fes­ti­va­liers, une seule réponse reve­nait comme un leit­mo­tiv "la confec­tion des badges se fait par un ser­vice qui n’existe pas sur place". le blo­cage est donc entier.

Pour pal­lier à la situa­tion, un lais­ser-passer est émis. Chaque jour­na­liste qui en fait la demande se voit déli­vrer un lais­ser-passer. il s’agit en fait d’un papier sur lequel est marqué le nom du requé­rant et com­por­tant la men­tion " ce lais­ser-passer tient lieu de badge presse". Problème, il n’y a ni photo comme le badge normal et sa conser­va­tion quand on court un peu par­tout pose pro­blème. Pis, l’infor­ma­tion à son sujet ne cir­cule pas. la plu­part ignore donc son exis­tence et il ne permet tou­jours pas d’accès aux salles. les gro­gnes n’en finis­sent pas.

Les mécontents sont de plus en plus nom­breux. La situa­tion incite le comité d’orga­ni­sa­tion a pren­dre la situa­tion à bras le corps. Comme par enchan­te­ment, une cel­lule de confec­tion de badge et de pass est ins­tallé sur les lieux. Les fes­ti­va­liers sont invi­tés à faire des photos sur place pour se voir déli­vrer des badges une à deux heures plus tard. La solu­tion semble avoir été trouvé. Même si la qua­lité du badge laisse par­fois à dési­rer. Au moins, il permet de cir­cu­ler tran­quille­ment. Mieux, la déli­vrance des pass est au rendez-vous. En tous cas, la sélec­tion est moins rigou­reuse et c’est tant mieux pour tous.

Alors ques­tion, les mesu­res qui ont été prises ne pou­vaient-elles pas l’être depuis ? Personne n’est réti­cent aux inno­va­tions. Mais encore faut-il veiller à maî­tri­ser l’envi­ron­ne­ment. Aussi, qu’on ne nous donne pas l’impres­sion que les inno­va­tions sont faites pour exclure ses mil­liers de jour­na­lis­tes qui vien­nent pour donner de la visi­bi­lité à un fes­ti­val qui en a bien besoin.

Souleymane Mao

  • Le 3 mars 2009 à 20:05

    Avec un parrain comme Cheik Modibo Diarra, les organisateurs du Festival doivent mettre en place un système d’accréditation basée sur les TIC. 1. Les inscriptions se font en ligne. 2. Chaque festivalier imprime une fiche qu’il présentera à l’organisation pour le retrait de son badge. 3. Les informations consignées dans une base de données pourront permettre au organisateur du Festival de mettre en place une liste de mailing pour tenir les festivaliers au courant des nouvelles concernant le festival.

    Nous avons aussi le droit d’utiliser les facilités que permettent les TIC, surtout chez nous au Faso ou les compétences existent.

    Merci.

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