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Un maquis à Paris
Publié le : jeudi 27 novembre 2003








L’Association Clap Noir orga­nise le 27 novem­bre 2003, une pro­jec­tion dans un espace cultu­rel. Au pro­gramme du pre­mier maquis cultu­rel de l’Association, la pro­jec­tion du der­nier film de Cheik Doukouré, Paris selon moussa. Pour l’orga­ni­sa­tion, une équipe s’est formée autours de Laure Louvat et de Benoît Tiprez. Voici leurs répon­ses à nos ques­tions.

Pourquoi un "Maquis cultu­rel" ?
Maquis cultu­rel parce-que l’on a envie de faire décou­vrir le cinéma afri­cain et de par­ta­ger cette expé­rience dans une ambiance très convi­viale, moins for­melle qu’une salle de pro­jec­tion. Pour cela le choix du lieu est un des ingré­dients très impor­tant de cette nou­velle recette. En effet, le studio de l’Ermitage est un lieu accueillant à la fois théâ­tre, danse, musi­que, expo­si­tions etc. avec un public venant essen­tiel­le­ment du quar­tier.

Notre pro­po­si­tion est de voir un film mais aussi de par­ti­ci­per à un débat si l’on en a envie, de pren­dre un verre, le tout sur fond musi­cal et une déco­ra­tion rap­pe­lant une buvette, un cinéma en plein air... Nous atten­dons les habi­tants du quar­tier, la com­mu­nauté afri­caine pari­sienne, quel­ques pro­fes­sion­nels et afi­cio­na­dos, des amis, des jour­na­lis­tes... Au maxi­mum, (et au mini­mum aussi j’espère) nous serons 150.

Pensez-vous qu’avec cette action, le public fran­çais aura un peu plus envie de connaî­tre l’Afrique à tra­vers ses ciné­mas ?

Il me semble que si le cinéma est sorti de son contexte habi­tuel (salle en velours rouge ou bleu, ambiance feu­trée, chu­cho­te­ment...) alors un autre inté­rêt naît. Il devient aussi un pré­texte pour dis­cu­ter, com­mu­ni­quer avec d’autres. J’aime­rai que cette ini­tia­tive soit perçue comme cela. Si l’on par­vient à sus­ci­ter la curio­sité et l’inté­rêt du public fran­çais en pas­sant par la parole et la convi­via­lité, alors le pari est gagné puis­que for­cé­ment le fond des dis­cus­sions est le cinéma afri­cain.

Le fait que se soit un film grand public, drôle et qui pour­tant parle d’un sujet grave et omni­pré­sent dans la poli­ti­que fran­çaise. Les faits rela­tés dans ce film par­lent aux pari­siens, chacun peut s’iden­ti­fier d’une manière ou d’une autre à Moussa car chacun a entendu parler, vu... suivi les la ter­ri­ble his­toire des églises Saint Ambroise ou Saint Bernard.

Le réa­li­sa­teur du film a-t-il faci­le­ment accepté de par­ti­ci­per à la soirée ?

Il a tout de suite été séduit du projet avec Danièle Ryan, la pro­duc­trice. Nous avons reporté plu­sieurs fois la date de la soirée car nous sou­hai­tons que Cheick Doukouré soit pré­sent pour animer la dis­cus­sion à l’issue du film.


Vos espoirs ?

Créer un rendez-vous irré­gu­lier pour ne pas tomber dans l’habi­tude, faire par­ta­ger le cinéma afri­cain de manière convi­viale et chaque fois "un peu" inat­ten­due. A nous de trou­ver les astu­ces pour que cette ren­contre per­dure et soit perçue comme un bon moment à passer et un moment de décou­verte également.

Candide Etienne

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