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Le pays de Charles Mensah à l’honneur
Publié le : mercredi 27 février 2013
Fespaco 2013

Dans le pro­gramme de la pré­sente bien­nale, la jour­née du lundi était consa­crée au Gabon, invité d’hon­neur du Festival. Cette occa­sion fut mise à profit par les Gabonais pour mon­trer la viva­cité de leur cinéma. Avec une délé­ga­tion d’une qua­ran­taine de per­son­nes, cette viva­cité se tra­duit, selon Angèle Aveyra, l’atta­chée de presse de l’ins­ti­tut gabo­nais de l’image et du son, par « la pré­sence de la pre­mière dame du pays, qui à tra­vers sa par­ti­ci­pa­tion, veut donner un signal fort du sou­tien des auto­ri­tés gabo­nai­ses à la pro­duc­tion ciné­ma­to­gra­phi­que du pays. Sous l’impul­sion de plu­sieurs réa­li­sa­teurs dont Imunga Ivanga, l’his­toire du cinéma gabo­nais com­mence à nou­veau à s’écrire aussi bien sur le plan natio­nal qu’inter­na­tio­nal ».

Le Gabon est pré­sent au Fespaco avec cinq films. « Le Collier du Makoko » d’Henri Joseph Koumba Bididi qui concourt dans la caté­go­rie fic­tion long métrage. En court métrage, le film « Dialémi » de Nadine Otsobogo puis, en docu­men­taire, « Le Maréchalat du Roi-Dieu » d’Yveline Nathalie Pontalier, en fic­tion vidéo numé­ri­que « Terre et Fils » de Fernand Lepoko et en série télé­vi­suelle « l’Œil de la Cité » de Samantha Biffot sont en com­pé­tions.
Pour Angèle, cette vita­lité du cinéma gabo­nais ira crois­sante, et la pré­sence de notre pays au Fespaco va pous­ser les réa­li­sa­teurs à être plus pro­duc­tif et à se jeter dans la com­pé­ti­tion. « Et à l’heure du numé­ri­que, cette tech­no­lo­gie sera uti­li­sée pour favo­ri­ser la créa­ti­vité et la pro­duc­tion du cinéma gabo­nais » conclut-elle.

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Mahine Mensah

La visite au stand du Gabon nous a aussi permis de ren­contrer Mahiné Mensah, la fille du cinéaste Charles Mensah. Rappelons qu’à l’occa­sion de cette bien­nale, un hom­mage a été rendu aux cinéas­tes dis­pa­rus et un tro­phée d’hon­neur a été décerné à Charles Mensah. Ce tro­phée a été remis à sa fille. Pour Mahiné, « c’est beau­coup d’émotion et de fierté de voir que les gens se sont dépla­cés pour rendre hom­mage à mon père. Ils applau­dis­sent quand son nom s’affi­che. Cela signi­fie que les gens appré­cient le tra­vail qu’il a eu à faire ».
Mahiné de pour­sui­vre : « l’héri­tage que me laisse mon père repose sur toutes les valeurs qu’il nous a trans­mis et je pour­rai essayer de ren­trer dans le milieu du cinéma à tra­vers la scé­no­gra­phie ».
Le Gabon est un pays émergent. Selon Blaise Louembe, Ministre de l’Economie numé­ri­que du pays, un projet de créa­tion d’un Fonds d’aide à la pro­duc­tion et à la pro­mo­tion ciné­ma­to­gra­phi­que est en cours. À tra­vers ce projet, il s’agira de sti­mu­ler la créa­tion natio­nale. Le minis­tre, cons­cient que de nos jours, rien ne peut se faire, seul insiste sur la créa­tion de syner­gies inter-états.

Achille Kouawo

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