Coup de gueule

Cela avait l’air d’un film de série Z. Lors de la fête d’ouver­ture de la 19 ème édition du Fespaco, deux per­son­nes ont perdu la vie et plus d’une quin­zaine d’autres ont été admis dans des struc­tu­res hos­pi­ta­liè­res pour bles­sure.

Que s’est-il passé. Foule, il y avait. Sécurité, pas si sur. Que fait on quand un stade est plein, sur­tout si l’entrée est gra­tuite ? On ferme les portes. La rumeur a donc couru que la porte N° 18 était ouverte. La foule se pré­ci­pite, bous­cu­lade… des jeunes gar­çons et filles tom­bent.

Il est aujourd’hui inconce­va­ble d’assis­ter à des pertes de vies humai­nes dans nos stades. Certes, nous en avons eu lors des matchs de foot­ball ou autre mani­fes­ta­tions cultu­rel­les (au Bénin, lors d’un concert de Koffi Olomidé). Mais c’est la pre­mière fois que le Fespaco vit cette tra­gé­die. Il fau­drait que nous appre­nions à nous orga­ni­ser et à faire de la rigueur dans la ges­tion de nos ras­sem­ble­ments à haute inten­sité de foule, une prio­rité.

Nous pré­sen­tons notre sym­pa­thie aux famil­les des dis­pa­rus et aux bles­sés.

Candide Etienne
26 février 2005