Le marché inter­na­tio­nal de la TV et du cinéma afri­cains (MICA), a été offi­ciel­le­ment lancé le samedi 23 février 2013 à l’hôtel Azalaï Indépendance, contrai­re­ment aux autres années où les stands sont montés au SIAO. Ce marché est à sa 16ème édition. Selon la délé­guée artis­ti­que du MICA, Mme Suzanne Kourouma, depuis une tren­taine d’années, le MICA œuvre au côté du Fespaco en offrant une place de choix à l’ensem­ble de la chaîne ciné­ma­to­gra­phi­que. Ce cadre formel et oppor­tun, a-t-elle indi­qué, aux pro­duc­teurs, dis­tri­bu­teurs et dif­fu­seurs d’avoir une véri­ta­ble pla­te­forme pro­mo­tion­nelle et d’échanges pro­fes­sion­nels.

La tren­taine de stands sont bien placés. Au cœur du Fespaco et au centre ville. Quoi de plus nor­male que de voir cette affluence de visi­teurs. Des célé­bri­tés du cinéma afri­cain, aux écrivains, en pas­sant par les chas­seurs d’images ou encore des quê­teurs d’auto­gra­phes. Le MICA est très visité et les arti­cles trou­vent ache­teurs. Le MICA a plu­sieurs décli­nai­sons. Une salle d’expo­si­tion, des pro­jec­tions à la carte et des box de vision­ne­ment. Ce sont les films ins­crits dans le cata­lo­gue du MICA qui sont vision­nés au niveau de la vidéo­thè­que. Le MICA a été conçu pour être un cadre de pro­mo­tion de films afri­cains. A 400.000 francs CFA les 9m2, le MICA offre un espace de convi­via­lité aux socié­tés de pro­duc­tion et de dis­tri­bu­tion, aux poten­tiels ache­teurs et consom­ma­teurs.

Candide Etienne