Sur les écrans d’autrefois, un documentaire précédait toujours le grand film. Pour son deuxième long métrage, Des Apaches, Nassim Amaouche reprend la formule. Une voix off promène le spectateur des montagnes des Aures où les kabyles organisèrent leur résistance contre les Romains jusqu’aux bistrots de Belleville où ils ont adapté leurs règles communautaires à la vie parisienne : le chef de village est devenu président d’un groupe d’ actionnaires, exclusivement masculin, qui décide démocratiquement de la (...)