A partir du 22 février, Clap Noir se propose de vous transporter, par la magie du cinéma et de l’électronique, au pays des hommes intègres, le Burkina Faso. L’événement de la semaine se tient donc à Ouagadougou, ville du Moro Naba, chef suprème des Mosseh. En effet, la 18ème édition du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, le FESPACO, se tient du 22 février au 1er mars 2003.

Fête du cinéma afri­cain, rendez-vous bi-annuel de tous les amou­reux du 7ème art, le Fespaco célè­bre cette année ses 31 ans. C’est l’âge de la raison. Pour la petite his­toire, tout à com­mencé à Ouagadougou, en 1968, quand un groupe de pas­sion­nés du cinéma a rêvé de créer une semaine du cinéma afri­cain. Ces ciné­phi­les ont senti le besoin de pal­lier au manque de films afri­cains dans les salles de pro­jec­tion. La pre­mière édition de la semaine du cinéma afri­cain s’est tenue à Ouagadougou, du 1er au 15 février 1969. Sept pays étaient pré­sents : le Cameroun, la côte d’Ivoire, la Haute Volta, le Niger, le Sénégal, la France et les Pays-Bas. En 1970, la ren­contre de Ouagadougou à réuni neuf pays afri­cains, quel­ques 40 films et plus de 20 000 spec­ta­teurs

Vu le nombre crois­sant de per­son­nes qui adhé­raient à la semaine du cinéma, les orga­ni­sa­teurs ont ins­ti­tu­tion­na­lisé la ren­contre et cela a donné nais­sance au Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou, fes­ti­val qui se tien­dra à partir de 1979 tous les deux ans.

Le Fespaco en 1999, C’est plus de 400 000 spec­ta­teurs, 107 films, 79 pays par­ti­ci­pants.

Le thème du Fespaco 2001 était : cinéma et nou­vel­les tech­no­lo­gies. Le choix de ce thème est une invi­ta­tion lancée aux spé­cia­lis­tes du cinéma afin qu’ils intè­grent l’usage des nou­vel­les tech­no­lo­gies dans leurs créa­tions artis­ti­ques.

Cette année, les comé­dien­nes et les comé­diens sont à l’hon­neur. Un thème si évocateur leur est consa­cré : Le comé­dien dans la créa­tion et le pro­mo­tion du film afri­cain. Gageons que le cru 2003 sera un mil­lé­sime.